A l’heure de la montée en puissance de nos technologies, des réseaux de communication, du rythme des échanges ou encore de l’accès à la connaissance, de nouveaux usages émergent au sein des organisations, entreprises ou plus largement dans notre société. De ces nouveaux usages et outils sophistiqués, découlent de nouvelles compétences à maitriser de plus en plus complexes. Nous devons apprendre à mieux collaborer, à mieux sélectionner de l’information parmi une multitude de sources, apprendre plus vite, s’adapter à des contextes qui changent rapidement1. Toutes ces compétences sont cruciales dans le monde d’aujourd’hui et encore plus dans celui de demain.
1. Révolution des technologies et révolution des compétences
La révolution digitale qui est en train d’opérer est une formidable opportunité de transformation pour les entreprises et les organisations. Elle l’est en particulier pour optimiser non seulement les modes de travail, de collaboration mais également pour les capacités d’apprentissage des individus ! Cependant cette révolution peut aussi constituer une menace pour le bien-être des individus si les enjeux sont mal identifiés et si les outils à disposition ne sont pas assez puissants et efficaces2. Accompagner cette transformation par des méthodes pertinentes et impactantes sera un puissant levier de compétitivité pour l’entreprise et les organisations du présent et du futur. Mais de quelles manières ?
2. L’humain, moteur de la transformation digitale
Une des clefs de de ce problème est d’avoir accès à une meilleure compréhension du comportement humain face à cette transformation, pour non seulement permettre la mise en place de méthodes efficaces mais aussi pour créer des environnements qui facilitent cette transition. Bien trop souvent la connaissance sur l’homme et de ses capacités cognitives ont été sous-estimés ou encore mal identifiés alors qu’elles sont la base de la croissance des entreprises et des organisations, et également le moteur des transitions sociétales.
Or, nous n’avons jamais autant progressé en sciences cognitives ou encore en neurosciences, que pendant ces dernières années, les résultats ainsi que les connaissances qui en découlent s’accumulent. Ces connaissances nous donnent maintenant des clefs de lecture de plus en plus précises sur le fonctionnement humain. Nous avons accumulé de nombreuses connaissances sur la manière dont notre cerveau apprend, raisonne, collabore et prend des décisions3. Ces connaissances gagneraient à être exportées au delà des murs de nos laboratoires de recherche fondamentale pour accompagner cette transition. Seulement ces connaissances de la recherche fondamentale peinent encore à se transférer au monde réel. Mais pourquoi ?
Si l’imagerie cérébrale a fait des bons de géant ces vingt dernières années et permet d’ identifier des régions impliquées dans telle ou telle fonctionnalité, (apprentissage, prise décision, attention, etc), elle ne nous donne pas réponse à tout. Elles ne nous expliquent qu’une partie du problème. Les connaissances issues de la recherche fondamentale, ne peuvent pas nous donner des réponses toute faites, provenant d’une méthodologie unique, pour un problème complexe. Elles ne seront et ne pourront jamais être prescriptives. Par ailleurs, en recherche fondamentale, nous nous posons systématiquement les questions du pourquoi. Comprendre et analyser n’est qu’une partie de notre problème, que les sciences fondamentales remplissent parfaitement. Or dans nos pratiques managériales ou encore pédagogiques, ces données nous ne suffissent pas à nous guider !
3. Quels outils pour accompagner au changement ?
Face au monde qui change, entre la transformation de nos environnements d’apprentissages, nos métiers, notre manière de communiquer et de collaborer, nous avons besoin de plus4. Nous avons besoin de méthodes et d’outils qui puissent s’adapter à nos besoins individuels mais aussi collectifs.
Nous avons besoin non seulement de mieux comprendre comment ces nouveaux modes de travail ou encore les outils technologiques qui peuplent notre quotidien agissent sur nous, mais également comprendre comment construire des outils et des méthodes qui peuvent nous accompagner pour s’adapter à ce changement. En effet, plus nous construirons des environnements de qualité dans les entreprises ou encore dans nos écoles, plus nous améliorons le développement de notre cerveau, en renforçant nos fonctions cognitives et nos capacités d’adaptation. Cela pourrait même contribuer à prévenir voire même à compenser la survenue des difficultés ou troubles de l’apprentissage ou encore prévenir des pathologies comme le burnout.
Nous devons aller plus loin que juste nous appuyer sur des études de recherche fondamentale qui sont loin d’être suffisantes et informatives. Nous devons avoir une approche systémique et pluridisciplinaire, par le terrain et pour le terrain. C’est pour toute ces raisons que chez Rising up nous avons construit depuis plusieurs années un maillon de la chaine qui manque cruellement non seulement à la recherche académique mais également aux pratiques terrains : un espace où nous pourrions construire une démarche qui allie la force de la méthode et de la connaissance scientifique avec la réalité des usages et des nouveaux environnements d’apprentissage. Nous avons besoin de comprendre pourquoi certaines approches pédagogiques marchent mieux que d’autres ou encore de comprendre quels contenus nous donnent les clefs de lecture les plus pertinentes pour progresser et apprendre plus vite. Construisons des outils et des méthodes pour avoir un impact concret sur le développement de compétences, tout en mesurant ces effets dans les organisations, écoles et les entreprises.
Force de cette expertise, chez Rising Up nous construisons, des solutions qui permettent notamment de booster la performance individuelle, et collective en renforçant et en développant nos compétences. Découvrons l’apprentissage de demain ensemble ?